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Dans un billet sur les approches pédagogiques actives que nous avions rédigé lors du cours de la dernière session, nous argumentions la pertinence du recours à ces méthodes d’enseignement dans le cadre du cours de management des organisations dont l’objectif principal est de former de futurs gestionnaires ou dirigeants d’entreprises qui seront amenés à développer des compétences managériales en milieu organisationnel. Dans cette perspective d’approche pédagogique, nous proposions pour ce cours, l’approche pédagogique basée sur l’apprentissage par problème qui, selon Bédard et Bourget (2016, cité dans Lison et Bédard, 2016), se déroule en trois principales étapes : (1) discussion autour de la situation problème; (2) appropriation de sources d’informations pertinentes et (3), compilation ou exploitation de la documentation en lien avec la situation problème. Dans cette perspective, l’évaluation d’une telle activité d’apprentissage devrait également s’inspirer, à l’image de l’approche p

Dans un contexte de formation à distance où la distance psychologique peut constituer un frein (Creuzé, 2010), la relation pédagogique créée par l’enseignant pourrait être un déterminant dans la réussite des apprentissages des étudiants (Deci et Ryan, 2002). Insistant sur l’importance de ce facteur relationnel, Kozanitis (2015) mentionne par analogie que la relation pédagogique enseignant/apprenant s’apparente plus à un « lien établi entre parent et enfant qu’à un lien d’amitié ». Ces propos illustrent la responsabilité de l’enseignant, de laquelle dépendent les conditions adéquates pour un enseignement et un apprentissage optimaux. Cette analogie de Kozanitis (2015) est révélatrice de la complexité de cette relation qui recommande à la fois autorité et souplesse à l’image de ce parent qui, par essence, développe une relation émotionnelle, affective, cognitive entre autres, avec son enfant mais qui, en revanche, se doit d’asseoir son autorité pour faire valoir le respect des règles

Dans sa réflexion sur l’amélioration de l’apprentissage des étudiants, Poumay (2014) énumère six leviers défendus dans la littérature comme étant des déterminants de l’innovation pédagogique favorisant un apprentissage judicieux à savoir; (1) assurer la congruence entre les objectifs d’apprentissage, les approches pédagogiques et l’évaluation des apprentissages au sein d’un cours; (2) viser l’approfondissement des apprentissage de façon durable et d’en assurer la transférabilité des connaissances et compétences développées; (3) faire du processus d’apprentissage un tremplin vers le développement professionnel futur; (4) « augmenter le sentiment de maitrise ou de compétence de l’étudiant »; (5) viser le développement de l’autonomie de l’apprenant et, en fin, (6) intégrer le numérique en enseignement. Dans le billet précédent, nous discutions en effet des défis auxquels fait face l’université virtuelle du Sénégal (UVS) en lien avec la démotivation des étudiants, causant un taux élevé d

Ces dernières décennies, l’enseignement supérieur au Sénégal est confronté à un engorgement des unités dont les capacités d’accueil peinent à absorber chaque année les nouveaux diplômés du secondaire. Face à la crise de surpeuplement des universités qui engendrent comme maux, des taux d’échecs élevés mais également des grèves à répétitions pour réclamer de meilleures conditions d’études pour les étudiants et de travail pour les enseignants, le ministère de l’enseignement supérieur a ouvert en 2012, une université virtuelle (Université virtuelle du Sénégal : UVS) qui accueille près de 20.000 étudiants en vue de contribuer à désengorger les autres universités. Mais l’UVS fait cependant l’objet de plusieurs critiques depuis sa création car tant, d’année en année, le taux d’abandon des étudiants demeure très élevé. Les étudiants orientés dans cette université se voient comme étant des « étudiants de seconde zone » en ce sens qu’ils constituent cette masse d’étudiants qui, n’ayant pas la