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Affichage des articles du octobre, 2018

LES APPROCHES PÉDAGOGIQUES ACTIVES

Comme le font valoir une multitude d’études sur les apprentissages des étudiants actuels, ces derniers n’ont plus vocation à être de simples consommateurs d’informations qui, dans certaines mesures, pourraient ne même pas les intéresser. Ils veulent construire eux-mêmes leurs propres apprentissages et ce, à partir de leurs propres motivations en vue de favoriser leur autonomisation dans la vie réelle (Löbler, 2006). En ce sens, nous terminions notre dernier billet sur les théories de l’apprentissage par une proposition sur la nécessaire réorientation des approches pédagogiques qui devraient être centrées sur les apprenants en vue de favoriser non seulement des échanges entre enseignants et apprenants mais également aux fins de stimuler une collaboration entre ces derniers. De telles approches pédagogiques répondent au nom de pédagogies actives qui, au-delà de stimuler des activités d’apprentissage motivantes pour les étudiants, pourraient contribuer à développer auprès des apprenan

LES THÉORIES DE L’APPRENTISSAGE : LES IMPLICATIONS DU CONSTRUCTIVISME, DU COGNITIVISME ET DU CONNECTIVISME DANS LES APPRENTISSAGES À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE

Dans le précédent billet sur les apprenants du 21è siècle, nous étions en accord avec Svinicki & Mckeachie (2014) qui pensent que pour mieux comprendre les sources potentielles des solutions appropriées à nos apprenants, il vaudrait mieux s’intéresser à la façon dont ces derniers apprennent. Comme nous le constations dans la vidéo de Wesch (voir notre second billet), la lecture que nous faisons est que l’environnement numérique influence les styles de vie et les modes d’apprentissage des étudiants d’aujourd’hui et il appert que les nouvelles technologies participeraient, comme le soutiennent Legros et al. (2002), au renforcement de l’expérience de nos apprenants et à la consolidation de leur découverte personnelle. À cet effet, cet environnement numérique d’apprentissage devient un outil cognitif avec lequel ces « digital natives » pensent et agissent. À ce titre, il va sans dire que les modèles théoriques d’apprentissage qui constituaient jusqu’ici des références dans les mili

LES APPRENANTS DU 21È SIÈCLE

Dans le précédent billet sur les paradigmes en éducation, nous concluions notre texte sur la nécessité de connaitre nos apprenants pour adapter nos méthodes et contenus de nos enseignements à leurs besoins et à leurs caractéristiques. Ce qui est marquant dans la vidéo de Michael Wesch dans A Vision of Students Today , c’est justement la méconnaissance de ceux-là avec qui nous sommes censés interagir dans la transmission des connaissances et, à ce titre, la phrase « si ces murs pouvaient parler, que diraient-ils? » inscrite au dos d’une chaise dans l’amphithéâtre nous parait assez édifiante. En outre, « au-delà des habitudes et styles de vie qui se distinguent des générations antérieures, l’une des singularités de cette génération du 21è siècle réside dans le changement profond de leurs schémas de pensée (Prensky, 2001). Par conséquent, il est important de devoir conjuguer avec ces transformations sociales, psychiques entre autres, pour arriver à concilier (ou réconcilier) ce choc

LES CHANGEMENTS DE PARADIGMES EN ÉDUCATION

Dans la conscience du commun des mortels, l’école était jadis considérée comme une seconde famille. Elle est la continuité de cette famille qui permettrait de construire le citoyen de demain en l’aidant à se comprendre et à comprendre le monde dans lequel il vit. Cependant, nous vivons dans une société en perpétuelles mutations qui, de génération en génération, subit de profondes évolutions tant du point de vue des styles de vie que des comportements et des besoins entre autres. Pour ce faire, l’un des défis les plus difficiles à relever par cette école-là, serait bien évidemment celui de pouvoir « modifier nos modes de pensée de façon à faire face à la complexité grandissante, à la rapidité des changements et à l’imprévisibilité qui caractérisent notre monde. Nous devons repenser la façon d’organiser la connaissance. Nous devons reformuler nos politiques et programmes éducatifs. Tout en faisant ces réformes, nous devons garder le cap sur le long terme, sur le monde des générations